Depuis 2019, silence… plus d’écrit sur ce blog.
Le Souffle Douleur aurait-il rendu son dernier souffle, se serait il éteint ? Que nenni, comme disaient les anciens, les activités se sont enchaînées, le temps s’est écoulé. Le réel a supplanté le virtuel au quotidien. De séances de thérapie en séances de thérapie, de déplacements en déplacements, de la création d’une association à la mise en oeuvre de formations de thérapeutes, d’idées en projets… les heures se sont emplies, les jours se sont suivis, les semaines se sont ajoutées les unes aux autres jusqu’à ce 17 mars 2020… En ce jour du confinement généralisé lié à la crise du coronavirus, tout s’est nécessairement arrêté.
Annulation de tous les rendez-vous, renvoi « sine die » de la formation, rejet temporaire des nouvelles demandes d’accompagnement… distanciation sociale ! Dans un premier temps ce confinement généralisé fût, comme pour tout à chacun, un véritable uppercut à notre activité à un moment de crise où les peurs, les angoisses, les souffrances, collectives et individuelles se développent au détriment du discernement et du bien être.
Ne plus pouvoir répondre efficacement en temps et en heure, aux crises d’angoisses submergeantes, aux demandes de personnes en détresse psychique, d’accompagnements face aux situations de maltraitance… a interrogé notre pratique professionnelle et notre rôle dans la réparation psychologique ou psychique des personnes qui nous sollicitent.
Nous sommes des thérapeutes et effectivement, dans cette crise du COVID 19, c’est de professionnels de santé dont ont besoin les personnes impactées par ce virus. Bien sûr que les personnes atteintes, que le confinement, que les conséquences de cette crise auront révélé des fragilités, des crises émotionnelles submergeantes, des vulnérabilités chez de nombreuses personnes et qu’après cette période, il faudra accompagner, prendre en charge, et reconstruire.
C’est là que nous reprendrons notre place. Si depuis 10 ans, nous travaillons efficacement, sur les émotions envahissantes et sur l’apaisement rapide de la souffrance, avec l’EMDR, la PNL, la cohérence cardiaque et bien d’autres outils thérapeutiques dans des séances de vis à vis et en proximité, aujourd’hui, dans nos cabinets, nous adaptons nos pratiques aux nouvelles précautions sanitaires de distanciation, de protection réciproque : gel hydroalcoolique, gants, masques, distanciation sociale…
Dès que la levée du confinement sera donnée, nous répondrons aux sollicitations d’accompagnement et de prise en charge de la souffrance comme nous le faisions avant cette crise.
Ce temps d’arrêt forcé, nous a permis tout en analysant le chemin parcouru depuis 10 ans, de faire évoluer notre cadre de travail, de retrouver un nouveau souffle dans notre pratique professionnelle et dans votre accompagnement au mieux être.